Simple et clair comme l’horreur
Méthodique des camps perchés
Sur les hauteurs vides
Impossible à suivre
Quand il redescend vers l’art
De jouer dans le noir
Seulement cru à mi-chemin
Et expliqué le lendemain
Pendant qu’il saigne
Œil se retenant de retourner
Son regard épris sur l’orbite
De son centre froid
Cuve à la merci des fluides
Qui alimentent son volume
Et des vases qui le remplissent
Tête menacée de mort
Par l’effondrement des tempes
De son crâne intermédiaire
Cou penché vers l’avant
Cul versé d’en haut
Cri percé de chants
Gel épais
Qui trouve sa forme dans le désir
Et puis se dissout dans l’extase
Et tout le monde imaginaire
Qui sépare le fond du but
Exploré dans le va-et-vient
Mal certainement cerné
Mais certainement non né
Roche en plein essor
Dénaturé par ses efforts
Pour séparer les mots qui collent
Récompensé pour sa parole
Mal entendu, mal vu, mal reconnu
Bien traité, fermé, posté
Livré à temps
Au chien du vent
Et aux rapaces de l’attente étroite
De l’homme pris
Qui veut sa dose
Nu dans la chose
Quand elle marque son flanc moite
Tout arrangé
Pour qu’il ne reste rien à sa mort
Et presque tout pendant qu’il dort
Noix rongée
Doigt coupé
Foi mouillée
Objet d’art comparé aux astres
Astres nus qu’on pare d’objets
Et toutes sortes d’air encore
Mince qu’on décore
D’odeurs abstraites qu’on déflore
En les laissant s’imposer, clore
Être avec la force
De l’esprit là