Toujours presque
Jamais rien
Un petit quelque chose encore dur
Dans la chaleur de l’assez bien
Dans le confondu beige et flasque
Toujours prêt à changer d’espace
Pour éviter l’art des confins
Jamais sûr de son jet trop pur
À digérer sans avoir faim
Sans effet vivant sur ce qui se dresse
Toujours près des flancs
Aux abords des réseaux de feintes
Sans toucher autant de coins mûrs
Sans pouvoir diriger d’étreinte
Toujours formé au tir à blanc
Jamais je n’aurais cru voir
Le défaut de l’aigu moyen
Jamais je n’ai eu l’espoir
De trembler sur un nu païen
Toujours presque l’immédiat
Jamais rien d’exact
L’air au fer qu’on respire
Le temps passé à dire
Tout ou rien
Le vrai des courbes
L’un du sein
L’autre des plus lourdes
Toujours presque droit