Il est assez simple d'ignorer les tombes
Déjà beaucoup moins de faire l'insondable
À l'envers de deux ou trois chutes
Pendant qu'un éclat de sang s'insère
Entre la pensée lucide
Et pendant que son noeud se défait
Son objet
Il y a des jeux qui se commandent
D'un coup de peau dans la glace
Et des cris dans leur jus qui tremblent
Mais leur fond réduit s'élimine
À l'état fébrile et mordu d'un joint
Trempé de pause
Les voeux qui comptent
Séchés sur leur espace
S'étirent en filet plein
De goût pour changer de cause
Tout ce rêve alors qu'on succombe
Tous ces trous aux cas de nuit ronde
Ces lois raides d'effondrement certain
N'y font rien
Il faut voir dériver les suints
Du chaos dans son bain de charges
Et décider d'y mettre fin
Pour qu'il orne son cul d'un nom plus large
Un faux matin
Ou alors compter les morceaux qui sortent
© 1998 Pierre Igot