Ce n'est sans doute qu'une coïncidence de cheval
Mais j'ai mal aux rênes
Depuis ce tour que nous avons fait ensemble
Hors des lois et devant l'extrême
Je ne sais que trop que penser
Mais beaucoup moins comment le dire
Sans qu'il se retourne contre moi
Avec son coup sexué de vivant thermique
« Vous avez dit... ! Non, j'ai fait mine
D'avoir à causer du tort
À ceux qui l'ont d'écrire
Que j'étais vieux quand j'étais mort
Or je l'ai jeune et mieux tuée
Que tous vos virus endormis
Je la consomme et je l'enduis
Sur le corps et par les côtés.
Vous avez fait... ! Non, j'ai tremblé
D'avoir agi d'un râle
Et gémi mon destin normal
Quand en fait tous mes cris m'étalent
Dans les coins qu'il suffit d'un jeu
Pour déloger de l'espace induit
Et reconduire au format perdu
Du pus nerveux et de son linge. »
J'ai des tours à boucler et des forts à prendre
Mais rien n'est moins plus animal
Que l'état de bout de mon élan creux
Quand ses deux parois se font pâles
Ce n'est sans doute qu'un rapport éventuel
Entre le jour et son contraire en prêt
Alors si j'étais vous je lirais sale
Et j'alignerais sur les draps
Ce qui contient ce qui déborde sans.
© 1998 Pierre Igot