La rumeur avance
Elle ou son sable
Se fait rance
Au bout la nécessité d'un cri
Parfois je pense
Que mon coeur est lâche
De façon subtile et blanche
Trop de couleur indétectable
Souvent c'est plutôt l'instable
De mon trou du cul gercé
Qui définit combien de chance
Il me faut pour combler l'absence
Dans les faits d'un retour aux tâches
Pendant que l'erreur d'un besoin de jambes
M'empêche de sortir entier
Il faut m'aimer jusqu'à la taille
Pour que mon genou défaille
Mais les murs n'ont qu'à me plier
À la démarche appropriée
Pour qu'un sol m'enlace et me flambe
En toute gravité
© 1998 Pierre Igot