C'est le mystère
Qui fait mal
La chimie trop subtile
Trop éphémère
Qui dicte et qui délibère
Sans trace avant de fuir
De fuir sans besoin d'espace
L'air intouchable et l'oeil blanc
Un regard d'après la rétine
Tout ces détails qui les assemblent
Tout ce beau travail qui les nie
Le mur qui part et qui revient
Définir comment et combien
Le vide va pousser ses marques
Et tirer sur ce qui le tient
Un paysage
Où l'on vit de mourir à l'horizon
À l'entour d'un néant servile
Et qui tombe
Sous le poids de ce qui le scrute
J'ai fait et refait le calcul
Un jour j'ai trouvé la marge
Il a fallu décider sur place
Et s'y tenir
Je collecte les instruments
© 1998 Pierre Igot